Comment sous-louer votre logement en respectant la loi.
Lors d’un départ prolongé, à l’étranger par exemple, un locataire peut être tenté de sous-louer son appartement. Dans quels cas est-ce autorisé ? Quels sont les risques ?
Sous-location d’un appartement : les règles à respecter
Pour une location en loi 1989 (location non meublée), la loi est très claire : elle interdit au locataire de sous-louer son appartement : « le locataire ne peut ni céder le contrat de location, ni sous-louer le logement sauf avec l'accord écrit du bailleur, y compris sur le prix du loyer. ». Ce point est d’ailleurs généralement spécifié dans les contrats de location. Il faut cependant différencier la sous-location, pour laquelle un loyer est réglé, de l’hébergement provisoire à titre gratuit, qui est autorisé sans droit de regard du bailleur.
Si le bailleur autorise la sous-location, l’accord doit être écrit et signé par les deux parties. Le montant du loyer au m² de surface habitable des locaux sous-loués ne peut excéder celui payé par le locataire principal
Sous-location : quels sont les risques ?
En sous-louant dans les formes, le locataire principal entretient avec le sous-locataire les mêmes rapports qui existent entre un bailleur et un locataire ordinaire.
Enfin, une sous-location non autorisée est un motif de résiliation du bail. Le propriétaire peut également demander des dommages et intérêts.
Crédits photos : © Gérard LEMAIRE - Fotolia.com / © Alexi TAUZIN - Fotolia.com