Les églises du XIe arrondissement, de l’art roman à l’art abstrait

Sources image : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jardin_des_Moines-de-Tibhirine_et_église_Saint-Ambroise.jpg

 

L’église qui donne son nom au quartier n’est pas la seule du XIe arrondissement, où se mêlent tous les styles architecturaux, des plus anciens aux plus modernes.

 

Saint-Ambroise de Milan, écrivain et poète

L’église Saint-Ambroise, au 71 du Boulevard Voltaire, fut construite à la fin du XIXe siècle dans un patchwork de styles qui lui va plutôt bien : le néogothique des flèches côtoie ainsi le néo-roman et même le néobyzantin. 

 

À l’intérieur, les peintures et les orgues rappellent que Saint Ambroise était un artiste. Né dans l’Empire byzantin, en 339, il était connu pour ses poésies et ses odes douces comme le miel, qui en firent notamment le Saint Patron des apiculteurs. On peut d’ailleurs régulièrement le voir accompagné d’une ruche, et on imagine donc que celles du jardin Truillot, tout près, ne doivent pas vraiment le gêner…

 

Entre Joseph et Marie

Il existe trois autres églises dans le XIe arrondissement. L’église Saint Joseph des Nations, au 161 de la rue saint-Maur, doit son nom à la tradition d’accueil qui l’a vu abriter des populations du monde entier. En 2021, l’église a retrouvé sa superbe avec l’installation d’un coq en cuivre et d’une croix peinte à la feuille d’or à son sommet, à près de 50 mètres d’altitude.

 

Au 55 boulevard Ménilmontant, c’est Notre-Dame du Perpétuel Secours qui est célébrée dans une basilique surtout connue pour son orgue, l’un des plus beaux de la capitale. Plus loin, au 47 rue de la Roquette, l’église Notre Dame d’Espérance a pour particularité sa jeunesse. Construite en 1997 sur la place d’un ancien édifice, son style est résolument moderne : sur l’autel, la croix est composée d’une poutre en bois du XVIIIe siècle pour la verticale, et de trois carrés d’or pour l’horizontale. Un composé de passé, le luxe et art moderne qui représente à lui seul toutes les églises du quartier.