Marché immobilier : 1er semestre

Mis à jour le 02.12.19
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Le marché immobilier repart-il ?

Quelles sont les tendances du marché immobilier au premier semestre 2013 ? Comment les prix  évoluent-ils ? Faites le point sur l’évolution du marché de l’immobilier : le réseau Laforêt présente sa note de conjoncture.

Ce premier semestre 2013 semble, à première vue, plutôt positif par rapport à la même période l’an passé : la demande reprend, en partie grâce aux taux d’intérêts très bas qui permettent à de nouveaux acquéreurs de contracter un prêt. Les transactions repartent donc à la hausse. Pourtant, le réseau Laforêt nuance ce bilan du marché de l’immobilier.

Immobilier : une reprise de la demande…

La baisse des prix annoncée dans l’immobilier fait revenir les acquéreurs, autour de trois profils distincts : les primo-accédants, qui ont revu leur budget à la baisse, les secundo-accédants, moins nombreux que par le passé, et les investisseurs, qui sont de retour. La demande a principalement augmenté à Paris (+23%) puis en Ile-de-France (+2,4%). En revanche les régions stagnent.

 

Le comportement des acquéreurs a changé : plus offensifs, ils se montrent également plus exigeants et n’hésitent pas à négocier les prix.

 

…mais une baisse de l’offre

Le nombre de biens en vente a baissé. Même si le nombre de mises en vente a augmenté à Paris (+33%) et en Ile-de-France (+2%), elles concernent surtout des biens de petite taille et ne permettent pas de compenser la baisse de 8% constatée en région.

 

La baisse des prix se confirme

La baisse des prix est générale en région (-2,3%). Le réseau Laforêt note que les « poches de résistance » sont de moins en moins nombreuses. Même à Paris, la baisse des prix s’amplifie (-3%). Les deux couronnes parisiennes baissent quant à elles de 2,5%. En région, elle s’établit à 2%, voire jusqu’à 15% dans certaines zones.

Alors que les acheteurs négocient les prix, le réseau Laforêt a constaté un écart entre le prix de vente et le prix d’achat à hauteur de 3% dans les zones où les prix sont soutenus. La note de conjoncture montre que les vendeurs parisiens se montrent plus ouverts à la négociation puisque l’écart de prix augmente de 0,5% (4,45%) et représente le plus fort taux de progression.

Dans les villes où le marché est moins dynamique et face à la peur de surpayer un bien, les acheteurs n’hésitent pas à proposer un prix très en deçà de sa valeur. Face à la difficulté de vendre, certains vendeurs acceptent des prix inférieurs à ceux du marché.

Pour vendre un bien, ne comptez pas moins de 3 mois ! En région, la moyenne s’établit à 4 mois (+10 jours) tandis qu’à Paris, elle atteint 70 jours (+6 jours). 6  mois peuvent être nécessaires dans certaines villes moyennes.

 

(source : note de conjoncture Laforêt juillet 2013)

 

crédit photo : © sborisov - Fotolia.com-© aurorecar - Fotolia.com

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