Le marché immobilier fin 2013

Laforêt a analysé les tendances du marché de l’immobilier pour le dernier semestre de l’année 2013. Offre de biens immobiliers insuffisante, demande instable, baisse des prix … La fin de l’année décryptée en quelques points.

 

• Un problème de réassort qui persiste

Depuis 3 ans, le marché immobilier peine à offrir du stock : le niveau est au plus bas, le nombre de petites surfaces (appartements d’1 et 2 pièces) est très faible, alors que 50% des demandes correspondent à ce type de bien. Le stock de maisons d’une superficie inférieure à 120 m² est également très limité. Un problème, puisque ce bien concerne un tiers des demandes. En revanche, on constate un important stock de maisons de plus de 4 pièces.

La tendance est à l’attentisme des vendeurs, qui espèrent une réforme avantageuse sur les plus-values.

 

• Toujours une instabilité de la demande

La plupart de la demande provient de simples curieux ou opportunistes, ce qui fait d’elle une demande superficielle. Le projet de loi Duflot provoque par ailleurs la panique chez les investisseurs. Enfin, les acheteurs primo-accédants sont plus que jamais sous le joug du niveau des taux d’intérêts.

 

• Un plafonnement des transactions

Après une augmentation de 5,3% au premier semestre, le volume des ventes devrait rester au même niveau qu’en 2012. La demande instable et en retrait, ainsi que l’offre insuffisante et déconnectée de la demande, devraient aboutir à un second semestre 2013 plus modéré.

 

• Une poursuite de la baisse des prix

 

Au second semestre 2013, les vendeurs devraient baisser le prix de leurs biens immobiliers. Le premier semestre s’est conclu sur une baisse de 2,3% des biens. À la fin de l’année 2013, les prix pourraient dépasser les -5%.

 

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