Crédit immobilier : baisse record des taux en juillet 2018 !

Mis à jour le 02.12.19
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Les Français ne s’y sont pas trompés. Ils sont 61% à considérer que la période actuelle est propice à un achat immobilier. La raison ? Les taux d’intérêts se maintiennent à des niveaux très attractifs. En juillet 2018, la moyenne sur vingt ans s’établit à 1,65% hors assurance, contre 1,75% en juillet 2017. Cette même moyenne sur vingt ans hors assurance était tombée à 1,55% en novembre 2016, date du plancher record absolu.

Nouvelles baisses de taux.

Si les barèmes restent globalement stables début juillet 2018, on peut observer des baisses notables comprises entre 0,05% et 0,20% selon les durées sur les dossiers considérés par les banques comme légèrement meilleurs que la moyenne.

Crédit : des banques très agressives.

Pourquoi cette grande braderie ? Avec un début d’année moins dynamique que prévu, les banques sont en retard sur leurs objectifs commerciaux. Du coup, elles cherchent à attirer de nouveaux clients à grands renforts de décotes sur leurs barèmes officiels.
Des rabais parfois spectaculaires.

 

Crédit : les cibles des banques.

Les établissements prêteurs accordent de fortes réductions aux meilleurs profils ou aux jeunes à bon potentiel professionnel. Elles sont plusieurs à avoir lancé des opérations spéciales valables tout l’été avec des taux cassés. On voit ainsi des crédits accordés à moins de 1,30% sur vingt ans.

Les autres catégories d’emprunteurs bénéficient elles aussi de très bonnes conditions de financement. Les banquiers constatent des records de taux y compris sur des dossiers qui ne sont pas considérés comme « premium ».

 

Un investissement très rentable.

Pour les établissements prêteurs, ces décotes relèvent de l’investissement. Elles visent les contreparties que les clients vont leur apporter comme la domiciliation des salaires, les assurances ou l’épargne résiduelle. Et puis, avec ces tarifs imbattables, les emprunteurs ne seront pas tentés de renégocier leur crédit ou de filer vers une autre banque puisque obtenir de meilleures conditions sera tout bonnement impossible…

 

Préserver le pouvoir d’achat immobilier.

Ce niveau extrêmement bas des taux de crédit permet de soutenir l’activité du marché, contrebalançant les effets négatifs de la hausse des prix observée dans certaines grandes villes. Car sur un an, le pouvoir d’achat immobilier lui est en berne.

 

Le marché rebondit.

Les résultats ne se font pas attendre. Les demandes de financement en résidence principale bondissent de 57% entre mars et avril 2018, une progression qui augmente encore de 6% en mai par rapport à avril.

 

Taux : de nouveaux records pour l’été 2018 ?

Les indices financiers restent bas et la banque centrale européenne (BCE) va garder ses taux directeurs à zéro pendant encore un an. De quoi donner aux banques les moyens de continuer à appliquer de fortes décotes sur leurs taux de crédit immobilier.

 

Taux immobiliers : deux indicateurs à suivre

Hausse, baisse, stabilité… Comment prévoir les tendances des taux d’intérêts ? Réponses avec ces deux indicateurs. Attention toutefois, il faut aussi tenir compte de la politique commerciale des banques. Lorsqu’elles sont en recherche active de clients, elles peuvent avoir tendance à sortir du cadre, par exemple en réduisant leurs marges.

L’inflation : En principe, plus elle monte plus les taux d’intérêt augmentent. Mais ce n’est pas une règle absolue.

Le taux directeur de la BCE : C’est le mètre étalon des taux d’intérêts sur le continent. Il est fixé à 0%, un niveau qu’il conservera jusqu’à l’été 2019 et aussi longtemps que nécessaire. Autrement dit, les taux des crédits à l’habitat ont toutes les chances de garder des niveaux très attractifs pendant encore des mois.

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