Les 10 avantages à acheter dans l’ancien

Mis à jour le 26.05.21
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Vous projetez d’investir dans un bien immobilier ? Vous hésitez encore entre acquérir un bien neuf ou dans l’ancien, voire à faire construire. On parle d’un logement « ancien » dès lors que la maison ou l’appartement en question a déjà fait l’objet d’un transfert de propriété et dont les travaux de construction ont été achevés plus de 5 ans auparavant. L’habitation a donc été habitée et l’est peut-être même encore au moment où un acquéreur se décide à l’acheter. Nous allons découvrir ici quels sont les multiples bénéfices à acheter un appartement ou une maison dans l’ancien, avec en tout premier lieu une diversité de choix inégalable dans le parc immobilier neuf. Les perspectives de plus-value sont aussi plus intéressantes. Tour d’horizon des 10 avantages à acheter dans l’ancien et en bonus, les précautions à prendre et de bons conseils pour mener à bien cet important investissement financier, parfois celui de toute une vie.

 

  1. Vous obtenez votre logement rapidement

Entre le moment où vous allez signer l’avant-contrat, autrement dit le compromis de vente et la signature de l’acte de vente définitif devant le notaire, le délai moyen est de 3 mois seulement. Un bien acheté dans l’ancien est disponible dans un laps de temps raisonnable, vous pouvez ainsi envisager de déménager rapidement.

 

  1. Vous vous projetez à court terme dans votre future habitation

À l’inverse d’un logement neuf qu’il faut acheter sur plan, un logement ancien permet de visualiser le bien objectivement avant de s’engager. Une plaquette ou une maquette ne remplaceront jamais une visite physique ! Même si le logement présente quelques insuffisances pour être parfaitement adapté à vos besoins et attentes, vous le savez immédiatement. Pas de mauvaise surprise a postériori !

Une fois le compromis de vente signé pour l’achat d’un bien immobilier dans l’ancien, vous avez tout de suite une parfaite visibilité sur les volumes des pièces et l’aménagement de la maison. Vous pouvez très concrètement d’ores et déjà considérer comment vous allez installer vos meubles et vos effets personnels, quelles seront les pièces de mobilier ou de décoration à prévoir, etc. La projection est immédiate et vous aurez une longueur d’avance au moment de l’emménagement. Vous saurez où prendra place tel ou tel meuble, à qui appartiendra telle chambre et où vous installerez vos équipements. Sachez-le, un achat en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) requiert plusieurs mois, voire plusieurs années d’attente.


 

  1. Le choix de biens anciens est plus grand à proximité des commodités

Vous le savez, les terrains disponibles en centre-ville sont rares, pour ne pas dire inexistants. Si elles existent, leur prix relève d’un budget plus que conséquent. L’offre de biens disponibles et accessibles à proximité de toutes les commodités est donc essentiellement dans l’immobilier ancien. Vous êtes nombreux à vouloir une habitation proche des écoles, des commerces, des transports en commun ou encore des espaces verts. Le choix de l’ancien s’imposera donc sans doute à vous dans ce type de recherche.

 

  1. Une possible décote intéressante sur le prix de vente

Par définition, un logement ancien peut nécessiter un rafraîchissement, voire d’importants travaux. Bien sûr, leur exécution a un coût, qu’il est possible de faire valoir au moment de l’achat. Vous pouvez potentiellement réaliser une bonne affaire en obtenant une décote substantielle sur le prix de vente. Faites preuve de bon sens : évaluez les travaux et augmentez un peu ce prix. Demandez à ce que cette somme soit déduite du prix de vente du bien. Si le propriétaire accepte votre offre, vous obtiendrez un logement confortable et peu couteux !

 

  1. Goûtez au charme de l’ancien !

Les acquéreurs de bien dans l’immobilier ancien sont unanimes : les habitations anciennes proposent un charme tout à fait singulier qu’il est impossible de retrouver dans un bien acheté neuf. Les amateurs de poutres, de verrières, de moulures ou de parquets centenaires auraient bien du mal à se projeter dans un logement flambant neuf. Les biens anciens ont tous au moins un atout qui lui confère un charme unique.

 

  1. Une fiscalité plus intéressante pour un achat dans l’ancien

Les avantages fiscaux à investir dans l’immobilier ancien ne sont pas négligeables : les éventuels travaux de rénovation d’un bien ancien peuvent être déductibles de vos revenus fonciers, générés par le bien lui-même ou par les autres biens immobiliers que vous possédez. 

 

  1. Des perspectives de plus-value plus intéressante que dans le neuf

Un bien immobilier ancien sera, dans l’immense majorité des cas, plus facile à valoriser qu’un bien neuf. Comprenez par là qu’il vous sera très probable de pouvoir profiter d’une plus-value en cas de revente du bien. Vous aurez très certainement effectué quelques travaux de rénovation, quelques améliorations et des embellissements au cours de votre période d’occupation du bien. Peut-être aurez-vous fait des aménagements offrant une meilleure performance énergétique du logement ? Par conséquent, le bien pourra naturellement  être revendu à un prix plus élevé que celui auquel vous l’avez acheté. Gardez toujours à l’esprit que des travaux sur un bien ancien ne constituent jamais un investissement vain puisqu’ils valorisent fortement votre bien.



 

  1. Les prix dans l’ancien sont plus accessibles

Au sein d’un même quartier, à superficies et prestations égales, les biens immobiliers anciens seront toujours moins chers à l’achat que leurs équivalents neufs. Leurs prix plus abordables les mettent à la portée des budgets plus restreints. L’offre étant beaucoup plus importante dans l’ancien que dans le neuf, et ce, quelle que soit la ville ou le quartier convoité, vous bénéficiez d’un choix plus vaste et plus diversifié. Vous êtes ainsi plus à même de trouver LE bien dont vous rêvez, aménagé comme vous le souhaitez, dans un style particulier, etc. Que vous aimiez le charme des habitations traditionnelles ou le style résolument moderne des maisons d’architecte, il y a fort à parier que vous trouverez votre bonheur. Avec, encore une fois, le luxe de pouvoir vous loger en plein centre-ville, ce qui n’est très rarement le cas dans du neuf. Vous aurez aussi accès à des biens exceptionnels, implantés dans des zones protégées ou historiques, offrant un charme sans pareil. On estime que l’immobilier ancien est vendu en moyenne 20 à 30 % moins cher que le neuf, à prestations équivalentes : même type de bien, même standing, même surface et même environnement.

 

  1. La possibilité de bénéficier d’aides pour les travaux

En faisant l’acquisition d’un bien immobilier dans l’ancien, vous pouvez obtenir des aides pour fiancer vos travaux de rénovation. Parmi les aides possibles : les aides des collectivités, les aides de Caisse d’Allocation Familiale et celles de la Mutualité Sociale Agricole, les prêts à taux 0 % des établissements bancaires et les subventions éventuelles de l’Agence nationale de l'habitat (ANAH). Renseignez-vous, ces soutiens financiers peuvent être appréciables.

 

  1. Un prix de vente plus négociable dans l’ancien

Lorsque vous visitez un bien ancien, il est fort probable que vous puissiez repérer des défauts, plus que dans un logement non terminé ou complètement neuf. Ces manquements vous permettront de négocier le prix du bien avec l’actuel propriétaire. Ciblez également les éléments peu flatteurs du bien tels qu’une mauvaise orientation, une chaudière vieillissante qui sera inévitablement à changer à plus ou moins court terme, un appartement situé en rez-de-chaussée, l’absence d’ascenseur pour un appartement à l’étage, des revêtements de sol ou de murs qui ont déjà bien vécu, etc. Les vendeurs sont souvent pressés de vendre leur bien : la plupart acceptent de baisser le prix quand vous pointez ces défauts. Ils ne veulent pas perdre le potentiel acheteur que vous êtes.

 

BONUS : Précautions à prendre et bons conseils avant de porter votre choix sur un bien ancien

Un logement ancien peut parfois réserver de mauvaises surprises. Mettez toutes les chances de votre côté pour les éviter en suivant ces quelques conseils !

 

  • Visitez le bien immobilier convoité plusieurs fois avant de vous engager, si possible à des heures différentes de la journée pour juger de la luminosité, notamment dans la pièce à vivre.

 

  • N’hésitez pas à vous faire assister dans ces visites par un proche ayant de solides connaissances dans le bâtiment ou par un artisan, plus à même que vous de déceler les défauts des installations électriques, de la plomberie, des équipements de chauffage, de l’isolation thermique et phonique, de la présence éventuelle d’humidité, etc. Cette expertise vous permettra non seulement de déceler d’hypothétiques problèmes, mais aussi de vous munir d'arguments valables pour ensuite négocier le prix de vente.

 

  • Lisez avec soin les diagnostics obligatoires fournis par le vendeur.

 

  • Vérifiez l’état hypothécaire du bien.

 

  • Si le bien se situe au sein d’une copropriété, vérifiez le règlement de copropriété, l’état descriptif de la division, les procès-verbaux des dernières assemblées générales, l’état des charges des 3 dernières années et le carnet d’entretien de l’immeuble pour vous faire une idée des travaux à envisager à plus ou moins longue échéance. Les travaux de copropriété déjà votés seront l’objet d’appels de fonds entièrement à la charge de l’acheteur. Ces montants peuvent être importants, si la toiture ou la façade sont sur le point d’être refaites par exemple : il est donc important de les connaître et d’en tenir compte dans votre budget.

 

  • Renseignez-vous au bureau d’urbanisme de la commune sur les éventuelles évolutions du quartier, les possibles servitudes et les injonctions administratives dont le bien peut faire l’objet, comme une obligation de ravalement de façade par exemple.

 

  • Repérez les propriétaires qui sont particulièrement pressés de vendre leur bien. Un vendeur qui n’a pas vu l’ombre d’un visiteur intéressé depuis plusieurs mois sera certainement disposé à étudier votre offre, même si elle se montre bien inférieure au prix demandé initialement.

 

  • Demandez à votre banque de vous fournir un accord de principe de financement et présentez-le au propriétaire actuel. Il sera rassuré et comprendra qu’en acceptant votre offre, sa maison est pour ainsi dire déjà vendue !

 

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