Les modalités pour acheter sa résidence secondaire à Saint Malo

Mis à jour le 05.04.21
RESIDENCE-SECONDAIRE-SAINT-MALO

 

Comme bon nombre de Français, 40 % pour être exact, vous souhaitez vous offrir une résidence secondaire. Un pied-à-terre à la montagne ou un appartement en bord de mer ? Ces projets font rêver à des vacances bien méritées dans la quiétude d’un bien dont nous serions les propriétaires et donc libres d’en disposer comme nous le souhaitons. Placer son argent dans une valeur sûre telle que la pierre est toujours un excellent investissement. Il convient toutefois d’être prudent et de ne pas s’enflammer trop rapidement sur l’achat d’un bien immobilier. Ce type de transaction ne se fait évidemment pas à la légère : il existe des modalités d’achat précises qu’il faut connaître. Nous allons les voir ensemble dans cet article pour que vous puissiez vous lancer en toute sérénité dans ce beau projet immobilier.

 

Qu’est-ce qu’une résidence secondaire au juste ?

Un logement est considéré par l’administration fiscale comme une résidence secondaire à partir du moment où vous n’y habitez pas au moins 8 mois dans l’année. Si vous êtes libres de posséder autant de résidences secondaires que vous le souhaitez, vous ne pouvez posséder qu’une seule résidence principale, par définition celle où vous vivez le plus de temps dans l’année.

 

Acquérir une résidence secondaire : pour quels usages ?

Ce n’est pas un secret, l’acquisition d’une résidence secondaire, couplée aux frais d’entretien du bien, est relativement onéreuse. Il est donc capital de vous interroger sur l’usage que vous comptez faire de cette habitation et comment vous allez pouvoir financer et rentabiliser cet important investissement financier. Imaginons ensemble les divers profils possibles d’acquéreur de résidence secondaire :

 

  1. Vous êtes particulièrement attaché à un lieu et souhaitez y revenir encore et encore.

 

  1. Vous souhaitez disposer d’un espace à la campagne pour vous retirer seul, en famille ou entre amis, du tumulte de la vie citadine le plus régulièrement possible ?

 

  1. Vous avez pour ambition d’acheter un bien pour le louer. En moyenne, on estime qu’une résidence secondaire n’est réellement habitée par ses propriétaires que 44 nuits par an. Nous sommes d’accord, ce taux d’occupation est très bas quand on le met en perspective avec les charges dont vous allez devoir vous acquitter pour ce logement. Il est donc fortement judicieux d’envisager de louer ce bien immobilier lorsque vous n’y séjournez pas.

 

Pourquoi acheter une résidence secondaire ?

En achetant une résidence secondaire, vous préparez judicieusement votre retraite. Vous vous donnez la possibilité de léguer un bien à vos proches, un bien qui ne cessera de prendre de la valeur au fil du temps. L’achat d’une résidence secondaire contribue à l’agrandissement de votre capital et de votre patrimoine immobilier. Pour certains, c’est un bon moyen de se préparer un point de chute pour une retraite au soleil d’ici quelques années ! Vous pouvez même envisager de tirer des revenus locatifs saisonniers de cette résidence secondaire sur les périodes où vous n’y êtes pas !

L’INSEE nous informe que la France est le leader européen des résidences secondaires, avec presque 10 % de ce type d’habitation sur le parc immobilier français total. Une résidence secondaire peut devenir un point de ralliement pour réunir famille et amis. Passer des vacances « chez soi » est tout de même une perspective très agréable en termes de confort et de sérénité. 

 

Comment choisir sa résidence secondaire ?

Investir dans l’immobilier secondaire, c’est se constituer un patrimoine. Il importe donc de choisir un bien immobilier dont vous pourrez tirer profit à bien des égards et qui présentera un maximum d’avantages pour optimiser ce gros investissement financier.

 

  1. Étudiez votre budget et la faisabilité de votre projet immobilier d’achat de résidence secondaire. Le budget moyen à prévoir se situe dans une fourchette allant entre 150 000 et 250 000 €. Naturellement, selon la qualité du bien, sa superficie et son emplacement géographique, ce chiffre peut vite beaucoup grimper ! Il faut aussi noter qu’une résidence secondaire coûte environ à son propriétaire entre 1 et 3 % de sa valeur tous les ans pour les frais d’entretien du bien.

 

  1. Réfléchissez bien à l’emplacement géographique du bien et analysez le marché local. Une zone attractive et très prisée représente à long terme de fortes chances de profiter d’une belle plus-value en cas de revente. Il est intéressant de noter que contrairement à la croyance populaire, le prix au mètre carré sur le pourtour méditerranéen est à la baisse. Prenez bien en compte les critères d’accessibilité du bien (autoroutes, gares et / ou aéroports à proximité, transports en commun) ainsi que les commodités et les offres de loisirs dans les environs.

 

  1. Examinez votre situation fiscale vis-à-vis de votre projet immobilier de résidence secondaire. En tant que propriétaire d’une résidence secondaire, vous serez soumis à la taxe foncière et à la taxe d’habitation. Naturellement, vous aurez aussi à régler toutes les charges liées aux frais d’entretien généraux du logement et aux travaux éventuels.

Les frais secondaires liés à l’achat d’une résidence secondaire

Peut-être allez-vous devoir contracter un prêt immobilier pour financer votre projet (si ce n’est pas le cas et que vous pouvez payer votre bien sur vos fonds propres, bravo à vous !). Pour définir le budget à investir dans votre projet, il vous faut déterminer votre capacité d’endettement et par là même vos capacités de remboursement. Les remboursements mensuels de votre crédit immobilier ne doivent pas dépasser 33 % de vos revenus nets imposables.

 

Les charges courantes d’une résidence secondaire sont estimées en moyenne dans une fourchette allant de 400 à 500 euros par mois. Nous retrouvons compris dans cette somme la consommation d’électricité, le chauffage et l’eau. Il faudra sans doute ajouter à ces charges un abonnement internet, une assurance pour le logement, et comme nous l’avons la taxe foncière, la taxe d’habitation ou encore la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. 

 

Rappelons toutefois que ces coûts peuvent être grandement amortis par la mise en place d’une location saisonnière de votre bien immobilier.

 

La taxe foncière et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires

À moins d’avoir opté pour la construction de votre résidence secondaire, vous allez devoir vous acquitter de la taxe foncière de ce bien. Certaines communes appliquent en outre une majoration de la taxe d’habitation sur les logements vacants : renseignez-vous bien au préalable.

L’exonération de taxe d’habitation mise en place par Emmanuel Macron ne concerne que les résidences principales. Les seules conditions d’exonération de la taxe d’habitation dans le cadre d’une résidence secondaire sont :

 

  • une activité professionnelle qui vous oblige à vivre dans votre résidence secondaire et non dans votre résidence principale,
  • le cas où vous vivez dans votre résidence secondaire en attendant de rentrer dans une maison de retraite ou tout autre lieu de vie médicalisé pour personnes âgées.


 

Faire une offre d’achat pour une résidence secondaire

Vous avez arrêté votre choix sur un bien immobilier correspondant à vos attentes et besoins en termes de résidence secondaire. La qualité du bâti, l’environnement et le coût vous conviennent. Le moment est donc venu d’adresser une proposition chiffrée au vendeur, autrement dit faire une offre d’achat. L’usage veut que cette offre se concrétise par l’envoi d’une lettre recommandée à l’agence immobilière qui vend le bien ou au vendeur si la vente a lieu entre particuliers. Il faut savoir qu’une offre faite uniquement verbalement n’a aucune valeur juridique. L’offre d’achat vient donc en amont de la signature du compromis de vente et de l’acte définitif de vente. Elle peut être rédigée très simplement sur papier libre. Vous devez naturellement y mentionner le prix que vous proposez pour le bien et la durée de validité de votre offre. En règle générale, une offre est valable 8 ou 10 jours. Vous devez y insérer également les modalités de réponse du vendeur à votre offre d’achat. Il est généralement souhaitable de demander un accord par courrier recommandé, qui pourra faire foi devant les tribunaux en cas de procédure. Il faut savoir que tant que le vendeur n’a pas répondu à votre offre d’achat par écrit, vous êtes libre en tant qu’acquéreur de vous rétracter à tout moment.

 

La signature du compromis de vente dans l’achat d’une résidence secondaire

Le compromis de vente est pour ainsi dire un « avant-contrat » de vente. C’est un engagement formel entre les deux partis, le vendeur et l’acquéreur. Le contrat définitif de vente intervient en règle générale entre deux et trois mois plus tard. L’acquéreur ne peut absolument pas prendre possession de sa résidence secondaire au stade de la signature du compromis de vente et naturellement encore moins y habiter. 

Un compromis de vente peut être signé devant un  notaire, ce qui évite les mauvaises surprises lors de la vente du bien immobilier, mais peut également être conclu devant un « simple » agent immobilier. Un acompte de 10 % du prix de vente du bien doit être versé à la signature du compromis de vente. Vous avez également la possibilité de signer avec le vendeur une promesse de vente, mais cette procédure est de moins en moins utilisée au profit du compromis de vente.

 

L’acte de vente définitif dans l’achat d’une résidence secondaire

L’acte de vente est la dernière étape du processus d’achat d’une résidence secondaire. Il s’agit d’un acte authentique, obligatoirement signé devant un notaire. Concrètement, la signature de l’acte de vente définitif a lieu devant le notaire du vendeur. Ceci dit, vous pouvez tout à fait demander à votre propre notaire d’être présent lors de la signature de la vente pour vous assurer que la procédure est parfaitement bien respectée. Bien évidemment, vendeur comme acheteur doivent conserver les documents relatifs à l’acte de vente sans aucune limitation de durée. Le notaire va lui-même en archiver une copie l’acte de vente et en envoyer une à la conservation des hypothèques pour qu’il y soit publié.








 

Partager cet article
Tous les articles