Le marché de l’immobilier reparti à la hausse

L’immobilier parisien devient inabordable

Les professionnels de l’immobilier comme la Chambre des notaires d’Ile de France, se posent des questions sur le marché de l’immobilier parisien qui à ce rythme risque la surchauffe. Les prix ont largement dépassé les sommets de juillet-août 2016 où le mètre carré atteignaient les 8500 euros dans plusieurs arrondissements de la capitale. Depuis ce moment fatidique, les prix de l’immobilier parisien avaient enregistré une légère baisse avant de repartir à la hausse en 2016 et 2017. Pour beaucoup de ménages, acquérir un bien immobilier même dans un quartier moins coté de la capitale est devenu hors de prix. Pour acheter sur le marché immobilier parisien, il faut avoir un revenu largement supérieur à la moyenne car même en visant un bien plutôt petit les prix sont devenus inabordables.

Paris et l’ensemble de l’Ile de France sont touchés

Comme à Paris, les prix de l’immobilier sont devenus inaccessibles pour beaucoup de ménages, les parisiens se sont rabattus sur d’autres communes d’Ile-de-France pour assouvir leur envie à devenir propriétaire de leur résidence principale. Conséquence directe, le volume des transactions en Ile de France ne cesse de croitre (+38% en une année). L’activité immobilière tourne à un rythme effréné et risque la surchauffe. Les prix ne cessent de croitre et les logements parisiens s’échangent « à plus de 10 000 euros du mètre carré, ce que l’on n’avait pas vu depuis longtemps». La hausse de l’immobilier parisien entraine avec elle, une escalade des prix dans les communes d’Ile de France qui restaient abordables.

Acheter à tout prix

A Paris, les professionnels de l’immobilier font tous le même constat : les biens immobiliers s’arrachent et se vendent à prix d’or. Les biens qui auparavant trouvaient difficilement un acquéreur parce qu’ils étaient de moindre qualité, trouvent preneur. La décision d’acheter se prend rapidement, même si le prix est élevé car le nombre de biens à vendre se réduit. Les acheteurs veulent profiter de la faiblesse des taux et n’hésitent pas à rallonger la durée de leur prêt pour disposer de davantage de capital.