Fiscalité : quoi de neuf pour les locations saisonnières
Si vous louez épisodiquement un logement à des fins touristiques, il vaut mieux vérifier à quel régime fiscal vous êtes soumis pour les revenus que vous percevez. Pour ne pas être imposable, les recettes tirées d’une location saisonnière ne doivent pas être supérieur à 32 600 euros pour l’année.
Lorsqu’on est propriétaire d’une résidence secondaire que l’on n’utilise que quelques semaines dans l’année, on peut être tenté par la location saisonnière. Ce mode de location permet de réduire les charges liées à l’entretien d’une maison ou d’un appartement et de mieux rentabiliser l’achat. Toutefois il faut se montrer prudent par rapport à la fiscalité si l’on ne veut pas se retrouver dans l’illégalité. Le régime du locatif saisonnier n’est pas simple si l’on ne s’y connait pas et il est préférable de vérifier auprès des Impôts le régime fiscal auquel est soumis votre activité. Dès le moment où l’on met en location saisonnière une résidence secondaire ou une partie d’une résidence principale (dans le cas des locations Aibnb par exemple) il est obligatoire de déclarer les revenus perçus des locations car ils sont considérés comme une activité commerciale. Ils doivent apparaitre dans la catégorie des BIC, Bénéfices Industriels et Commerciaux de la déclaration d’impôt.
Beaucoup de particuliers louant un bien de manière occasionnelle optent pour le régime forfaitaire également appelé celui de la micro-entreprise, la micro-bic. Celui-ci est avantageux car il permet de bénéficier d’un abattement sur le montant des revenus annuels provenant de la location saisonnière. Le régime est également intéressant car il permet à tout un chacun de déduire les charges de la location. Bien sûr le montant des impôts à payer dépend aussi de la tranche d’imposition dont vous relevez et se calcule en fonction des autres revenus que vous percevez. L’avantage principal de la micro entreprise est que la déclaration de revenus est très simple et qu’il ne faut pas être comptable pour gérer la situation.
Pour déclarer les revenus provenant d’une location saisonnière, il est aussi possible d’opter pour le régime réel. Le particulier va déduire des recettes annuelles de la location saisonnière, toutes les charges et frais liés au logement qu’il a loué. Ce montant est calculé au prorata des différentes durées de location qu’il a enregistré. Le régime réel est plus lourd et plus complexe à gérer comparé à celui du régime forfaitaire mais la formule a été largement simplifiée par les services fiscaux.