Chute de la capacité d’achat immobilière

Mis à jour le 02.12.19
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Au cours des six derniers mois, le pouvoir d’achat immobilier est en forte régression. Cette perte en capacité d’achat est due à la flambée des prix de l’immobilier dans la plupart des grandes villes de l’hexagone. Beaucoup d’acheteurs immobiliers regrettent de ne pas avoir acheté avant, quand les prix étaient moins élevés.

Qu’appelle t on pouvoir d’achat immobilier ?

On entend souvent parler de « pouvoir d’achat immobilier » sans savoir ce que cette notion couvre exactement. En fait, on prend en référence l’évolution de la superficie du logement qu’un acheteur potentiel peut acquérir si sa mensualité de remboursement de crédit s’élève à 1000 euros considérant que l’emprunt immobilier est de 200 000 euros emprunté sur 20 ans. En se basant sur ces données, considérées comme des chiffres moyens, on constate que les acheteurs n’ont cessé de perdre en pouvoir d’achat immobilier. En effet, si l’on prend en considération les 6 derniers mois, on constate que sur 20 villes, 17d’entre elles, ont enregistré une hausse significative des prix de l’immobilier.

La demande soutenue contribue à faire monter les prix

L’augmentation des prix de l’immobilier dans la plupart des villes répond à une logique économique bien connue : une demande soutenue entraine la raréfaction des biens et génère une forte pression des prix qui se trouvent pris dans une spirale haussière. La conséquence est évidente pour les acheteurs qui doivent payer plus cher leur bien immobilier. La faiblesse des taux d’intérêt permet de compenser partiellement cette perte de pouvoir d’achat immobilier qui est variable de ville en ville. Les acheteurs ont souvent fait le choix de s’endetter plus longtemps pour pouvoir acheter quelques mètres carrés supplémentaires. En effet, un grand nombre de prêts sont dorénavant souscrits sur 20 ans ou 25 ans.

Des disparités importantes selon les villes

La perte en pouvoir d’achat immobilier se traduit différemment selon les villes et même les quartiers. Au Mans, à Nîmes ou Montpellier les acheteurs ont acheté plus petit : 5 mètres carré de moins pour le même prix que six mois en arrière. A Strasbourg, Nantes ou Saint Etienne la baisse du pouvoir d’achat se traduit par 4 mètres carrés en moins. A Lille, 3 mètres carrés de moins. Pour Paris, Marseille, Lyon, Grenoble et Le Havre, c’est 2 mètres carrés en moins quant à Toulouse, Reims et Dijon, juste 1 mètre carré de perdu. Mieux vaut donc ne pas tarder trop longtemps pour acheter !

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