Les frais annexes à l’achat d’un bien immobilier

Publié le 16.05.22
Sans-titre-%283%29

En plus de la valeur du bien, les futurs propriétaires doivent s’acquitter des frais de notaires, des frais bancaires ainsi que des taxes et charges de copropriété.

 

Devenir propriétaire, combien cela va-t-il vous coûter ?

 

Devenir propriétaire, combien cela va-t-il vous coûter ?

Vous avez défini le budget pour vous offrir l’appartement ou la maison de vos rêves ? Avant de lancer vos recherches, pensez à garder un peu de marge pour ces faux frais bien réels.

Les frais de notaire : de 2 à 8% de la valeur du bien

Premier poste de dépense, les frais de notaire. Ou plutôt les frais d’acquisition car l’officier public n’en conserve que les 20% qui correspondent à sa rémunération ainsi qu’aux frais et débours. Les 80% restants sont reversés à l’État. Il s’agit :

  • de la taxe de publicité foncière (TPF) départementale ;
  • de la TPF communale ;
  • des frais d’assiette et de recouvrement ;
  • de la contribution sur la sécurité immobilière (CSI).

Vous souhaitez économiser sur ce poste ? Choisissez un notaire qui pratique une réduction sur ses émoluments. La loi l’autorise à baisser sa rémunération si la valeur de la transaction est supérieure à 100 000 euros.

Vous aimeriez faire l’impasse sur cette dépense pourtant incontournable ? C’est rare mais pas impossible. L’usage veut que les frais de notaire soient payés par l’acheteur mais certains vendeurs proposent de les prendre à leur charge. Si vous tombez sur une telle annonce, assurez-vous que le bien est au prix du marché et que cette faveur n’est pas répercutée sur le prix au mètre carré.

Les frais d’agence, entre 3 et 10% du montant de la transaction

La commission immobilière de l’agence est comprise entre 3 et 10% du montant de la vente. Habituellement, c’est le propriétaire qui la paye. Cependant, ce n’est pas une obligation. Dans certains cas, les frais de transaction peuvent être supportés par l’acquéreur.

Ce qui ressemble à une mauvaise nouvelle peut s’avérer une opération rentable. En prenant en charge les frais d’agence, vous pouvez négocier une baisse du prix de vente correspondant au montant de la rémunération de l’intermédiaire. De plus, les frais d’acquisition sont proportionnels à la valeur du bien. En les retranchant du prix du logement, vous diminuez l’assiette de calcul et donc l’addition finale.

Les taxes et charges de copropriété au prorata temporis

Le montant des différentes taxes que vous devez régler dépend de la date de la vente. L’usage veut qu’ancien et nouveau propriétaire se partagent la taxe foncière et de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères au prorata temporis. Si vous signez l’acte authentique le 1er juillet, vous devrez vous acquitter de la moitié de leur montant. En revanche, la taxe d’habitation est toujours due par la personne qui occupe les lieux au 1er janvier. Évitez donc de prendre rendez-vous chez le notaire le 31 décembre !

Vous achetez un logement en copropriété ? Le vendeur honore les charges jusqu’à la date de la signature de l’acte authentique. Si celle-ci a lieu entre deux appels de fonds, le notaire répartit leur montant au prorata temporis.

En théorie, les travaux doivent être payés par la personne qui est propriétaire lors de l’appel de fonds. Mais il est fréquent que les deux parties s’entendent pour que le vendeur règle les travaux votés avant le compromis et l’acheteur ceux après la vente. Un ravalement de façade est décidé entre la promesse de vente et la signature chez le notaire ? Le payeur sera celui qui a assisté à l’assemblée générale des copropriétaires.

Des frais bancaires variables

Les frais bancaires dépendent de la durée du crédit, du montant emprunté, de l’établissement choisi, de la situation de chacun, de la Banque Centrale Européenne… Ils comprennent :

  • les taux d’intérêts ;
  • l’assurance emprunteur ;
  • les frais de dossier ;
  • les frais de courtier.

Les frais de dossier sont fixés librement par les banques. Certains établissements les offrent à leurs clients quand d’autres prélèvent jusqu’à 2 000 euros. Les frais de courtiers dépendent eux du montant du crédit. Il faut compter entre 0,75 et 3% du montant emprunté.

Des dépenses réduites pour un achat dans le neuf

Première économie : les frais de notaire. Dans l’ancien, les frais d’acquisition s’élèvent de 7 à 8% du prix d’achat du bien. Dans le neuf, ils ne sont que de 2 à 3% grâce à une exonération de TPF communale et à un taux réduit pour TPF départementale. Les émoluments du notaire sont eux calculés sur le même barème et la réduction reste possible.

Autre bonne nouvelle : avec le neuf, vous ne risquez pas de voir arriver un appel de fonds pour des travaux juste avant la signature : les constructions récentes sont couvertes par différentes garanties pendant dix ans.

Voici des exemples d’appartements neufs en Île-de-France qui vous permettraient de devenir propriétaire tout en réduisant les frais annexes. Si a surface égale, un logement neuf est souvent plus cher à l’achat, le neuf offre de nombreux avantages qui méritent de s’y pencher.

Partager cet article
Tous les articles